En avril, les paysages se parent de couleurs que l’on ne voit pas l’été : l’herbe est verte et les fleurs foisonnent sur les bas cotés. C’est donc un périple Athènes-Péloponnèse « haut en couleurs » que raconte l’album « Trésor Antiques sans toc« .
Paradoxalement, j’ai eu envie d’une interprétation en noir et blanc, peut être parce que l’été, le ciel étant uniformément céruléen, les beaux nuages sont rares ! d’où l’album Black is the new blue
Dans ses espaces réaménagés, avant les travaux définitifs, l’Institut pour la photographie propose une nouvelle programmation qui invite la scène artistique contemporaine de l’Eurorégion pour une exploration de la diversité des formes de la photographie.
Cette première programmation du printemps nous invite à découvrir huit projets inédits : du tirage à la projection, la photographie ouvre un vaste champ d’expérimentations visuelles. Associée à diverses disciplines artistiques, elle revêt ici une dimension multisensorielle.
Avec : Katrien de Blauwer, Bertrand Gadenne, Harry Gruyaert, Hideyuki Ishibashi, Hugo Clarence Janody, William Klein, Marine Leleu, Jean-Louis Schoellkopf.
Mon coup de coeur pour Jean-Louis Schoellkopf avec son exposition Les Travailleurs.
À travers plus de 250 œuvres (sculptures, dessins, objets de design, objets de scénographie, photographies), cette exposition, exceptionnelle tant par son ampleur que par les enjeux qu’elle met en lumière, invite à découvrir l’œuvre kaléidoscopique d’un artiste méconnu en Europe, qui a pourtant durablement marqué l’histoire.
Isamu Noguchi (1904-1988) est souvent associé au design japonais et connu pour avoir créé les célèbres lampes Akari ou l’iconique Coffee Table. Il est un artiste « absolu » dont l’œuvre concerne tout autant la sculpture, le dessin, la peinture, la scénographie, le design, jusqu’à l’aménagement paysager et l’architecture. (jusqu’au 2 juillet au LAM).
Belle expo pleine de « zénitude » ! ou l’on voit la fusion réalisée par l’artiste entre l’Est et l’Ouest et le dépassement des frontières et des catégories artistiques. (jusqu’au 2 juillet 2023)
Pour rester dans l’ambiance, une image façon « sakura » à la sortie du musée :
Je profite des premiers rayons de soleil dardant le nouvel immeuble « ShaKE ». Le quartier semble enfin achevé, alors que le premier coup de pioche avait été donné en …1991. En effet, depuis cette époque, la foison de grues à tours constituait le décor habituel du quartier.
Le nom vient de la contraction de Share et de Work. C’est le projet de Nacarat/PCA-Stream qui é été retenu en 2017.
Haut de 12 étages pour une cinquantaine de mètres de haut, il comprend environ 30 000m2 auxquels il faut ajouter 4000m2 de terrasses (pas encore accessibles à ce jour).
Avec le soleil, c’est plutôt beau. La forme de l’immeuble, un cheminement qui s’élève vers le ciel, pourrait évoquer un « stairway to heaven » … Bonne idée si on s’en servait comme base d’atterrissage de dirigeables, mais je n’ai pas vu ce moyen de « transport doux » figurer au Schéma Directeur des Infrastructures de Transport de le MEL !
Un rendez-vous qui a attiré les foules pour sa 6e édition. Le palais des Beaux-Arts, L’opéra, ou encore la gare Lille Flandres brillent de mille couleurs. Visible les 7 et 8 avril de 21 h à minuit et ensuite dans dans une quinzaine de villes en région d’avril à octobre 2023
Qu’il soit monumental, sur objet ou immersif, le mapping offre un large spectre de possibilités, et c’est ce que souhaite montrer l’équipe des Rencontres Audiovisuelles, à l’initiative de ce festival vitrine pour la région. Région qui est devenue une référence internationale en matière de mapping, et dans laquelle se tiennent des rencontres professionnelles et sont assurées des formations (Lille Actu).
La grande nef de l’Hospice Comtesse se transforme, le temps d’une exposition, en un superbe album photo et vous invite à découvrir le fonctionnement et la production d’un atelier photographique à Lille durant la 1ère moitié du XXe siècle.
A partir d’une sélection de plus de 260 photographies, objets et documents issus de l’atelier de Jean et René Pasquero, le musée montre pour la première fois dans sa globalité, le passionnant travail de ces deux photographes lillois dont l’activité s’est étendue sur près de soixante ans, de 1907 à 1969. Acquis en 1972, le fonds de cet atelier représente une source documentaire unique sur l’histoire industrielle, sociale et architecturale de Lille et sa métropole, et illustre l’histoire d’une profession qui évolue au rythme des progrès technologiques et dont Jean Pasquero était un ardent défenseur.
Cette présentation, conçue selon un parcours chronologique et didactique, mêlant tirages et appareils photo, s’articule autour de trois moments forts : la pratique amateur de Jean Pasquero pendant sa carrière militaire, sa pratique professionnelle en tant que portraitiste avec une reconstitution de son atelier (salon d’accueil et salle de pose), et son travail de commande dans lequel il s’est spécialisé (architecture, industrie, commerce, œuvres sociales).
Un espace consacré à l’activité du laboratoire permet au public de comprendre les différentes techniques de développement et de tirages de l’époque et leurs applications.
La visite se termine de manière ludique, pour tirer des « portraits d’époque » sur fond de décor qui ressemble à l’arrivée d’un Paris Roubaix dans les années 20.
Comme le dit la présentation de l’expo : Saodat Ismailova développe une œuvre filmique singulière, qui embrasse d’un seul geste l’histoire et le mythe. Elle traverse la grande tradition du cinéma d’observation pour construire un nouveau langage, qui cherche à rendre compte de cultures et de croyances enfouies, rendues invisibles par la table rase du XXe siècle. « Saodat Ismailova. Double horizon » est la première exposition consacrée à l’artiste ouzbèke en France, réunissant autour de ses pièces majeures un riche réseau de conversations artistiques au sein de l’Asie Centrale et au-delà.
J’ai voyagé en Ousbekistan, comme s’il j’y allais pour de vrai, pour me dire, au soir du premier jour de voyage, que c’est vraiment un autre monde et que je n’y comprends pas grand chose … Si mon cerveau gauche buggait, je pense que mon cerveau droit a emmagasiné quelques provisions de mystères telles que la musique de Gurdjieff…
Considérée comme l’une des photographes les plus douées de sa génération, Valérie Belin présente au MUba une exposition d’envergure qui retrace en une centaine de photographies l’ensemble de son parcours. Cette exposition est la première à présenter une sélection aussi complète des œuvres de l’artiste, des années 1990 à nos jours.
C’est une véritable baffe que l’on se prend devant ces portraits géants. Les photos sont monumentales et captivantes.
Les images ne cherchent pas à transmettre un message explicite ; elles pourraient d’ailleurs tout aussi bien illustrer que dénoncer les canons de la mode, de la beauté, de la transformation. C’est au spectateur d’interpréter le message qu’il reçoit et l’émotion qu’il ressent. Bref, j’adore, quand on ne me dit pas ce qu’il faut penser.