Au salon de la photo de Paris

Ce dimanche 13 octobre, le Salon de la Photo de Paris a fermé ses portes après un week-end à la Grande Halle de la Villette. Un des plus gros événements du genre au monde – parait-il- suite à la disparition de la Photokina de Cologne. On parle de plus de 35 000 visiteurs.

C’est plutôt bon signe pour la photographie cet art, cette passion, ce métier ou ce business bicentenaires.

Ce qui m’a frappé, c’est qu’il y a « des photographies », qui heureusement se croisent et communiquent dans des lieux comme celui ci. On peut se demander, en effet, ce qu’il y a de commun entre

  • la photo « historique du XXè Siècle » exposée dans ses oeuvres classiques,
  • une Instagrameuse qui cartonne avec des « photos vintage » créatives et rigolotes mais n’ayant pas grand chose à voir avec la photo d’il y a vingt ou trente ans,
  • des appareils « Deutche Qualität », ou des téléobjectifs « Made in Japan » à plus de 12 000 €,
  • des accessoires plus ou moins utiles aux photographes du dimanche avec 20% de réduction (*).
  • des types devenus célèbres en faisant de beaux portraits, mais qui n’ont pas pris le melon et partagent leur « trucs ».
  • des images primées par les professionnels de la profession, très professionnelles en effet, mais assez éloignées de ce que qui est promu par les musées ou fondations et exposé dans les festivals.
  • des jeunes gens tout émoustillés quand on parle d’argentique ou de « collodion humide » façon Hermione qui apprend une nouvelle formule magique dans Harry Potter.

C’était juste une réflexion pour résumer les stands que j’ai préféré arpenter durant ma journée parisienne :-).

(*) j’ai acheté, bien que faisant plus de photos la semaine que le dimanche !

A l’année prochaine.

Louis Bertignac à Roubaix

Ce 5 octobre, Louis Bertignac faisait trembler le sol du Colisée de Roubaix.

Bravant les interdictions à l’entrée de la salle, comme un millier d’autres personnes, j’ai pris quelques photos, mais sans téléphone 🤣, ce qui est un comble pour Louis Bertignac.

Qualité du son, une belle voix (c’est vrai qu’il est plus jeune que Renaud…), un public enthousiaste. Un régal pour un très beau concert.

Dans ce « Tour 70 », il reprend en bouquet final les plus grands tubes de Téléphone, et nous raconte un peu sa vie, comme dans le dernier album « Dans le film de ma vie ».

Fan des Beatles, inspiré par les Rolling Stones et Led Zeppelin, on entend aussi Hendrix, les Who, Dylan, Cat Stevens … bref un bain de jeunesse. Dans 8 ans, pour les fan de vinyle, il nous fera peut-être le « 78 Tour »😊.

La Braderie

Comment ne pas poster quelques photos de la braderie ? Le report de la date n’était pas vraiment justifié, mais ça n’a pas empêché le succès habituel. Près de 2,5 millions de visiteurs, 5 340 exposants sur 51 kms d’étals, 3,72 tonnes de coquilles de moules.

Inauguration de l’Expo Vivantes !

Un monde fou ce vendredi 6 septembre au Colysée de Lambersart, l’Institut pour la photographie y avait donné rendez-vous pour le vernissage de sa nouvelle exposition hors-les-murs intitulée « Vivantes! » .

Ce projet réunit une sélection de photos de 8 lauréats de la Grande commande photojournalisme financée par le Ministère de la culture et pilotée par la BnF.

↘︎ Julie Bourges
↘︎ Cédric Calandraud
↘︎ Anouk Desury
↘︎ Olivia Gay
↘︎ Julie Glassberg
↘︎ Ulrich Lebeuf
↘︎ Anaïs Oudart
↘︎ Aimée Thirion

↘︎ Parallèlement à cette expo, Le Colysée présente également une installation interactive de l’artiste Mercedes Klausner, Filtre magique. Qui avait été présentée à la Maison folie Wazemmes en septembre 2023.

Le Monde « flandrien » de Nicolas Eekman

Jusqu’au 8 septembre se tient au musée de Flandre à Cassel l’expo « Le Monde fabuleux de Nicolas Eekman« . Nicolas Eekman, se disait « Flandrien ». Un mot qu’il a inventé pour évoquer sa culture d’homme du Nord, né à Bruxelles, de parents hollandais et il qui a fait carrière en France.

« L’originalité de son art réside dans sa réinterprétation des chefs-d’œuvre des maîtres flamands tel Jérôme Bosch, Pieter Bruegel l’Ancien ou de son contemporain James Ensor » selon la directrice du musée de Flandre Cécile Laffont.

Comme eux, Nicolas Eekman nous emmène dans un univers onirique, fabuleux, fantasque. « Dans ses tableaux, on découvre son esprit facétieux, plein de fantaisie avec même un goût pour le surnaturel !« 

Des détails truculents, improbables, des multitudes de scènes qui font vraiment penser à Jérôme Bosch ou Bruegel, l’ancien.

Une salle est consacrée à l’illustration de Till l’Espiègle facétieux saltimbanque issu du folklore allemand transposé en héro de la Flandre du 16e siècle par Charles de Coster (La légende d’Ulenspiegel).

Embrasez qui vous voulez !

A Carcassonne, des centaines de milliers de personnes (on parle de 500 000 !) se pressent sur les bords d’Aude pour assister à l’incroyable feu d’artifice qui a embrasé la Cité Médiévale ce dimanche 14 juillet.

Cette année, le feu d’artifice a rendu hommage aux Jeux Olympiques avec un spectacle composé de 16 tableaux pour 25 minutes de bonheur.

Grace à un ami, j’ai eu le plaisir d’y assister depuis un spot -que je garde secret- à table devant un verre de vin et planche de charcuterie et fromages…. avec l’âge on apprécie le confort !

Rencontres photos d’Arles

On ne présente plus « Les Rencontres d’Arles » qui sont le plus grand festival consacré à la photographie en France avec plus de 100 000 visiteurs par édition. Du 1er juillet au 29 septembre 2024, une quarantaine d’expositions réalisées par les photographes les plus réputés de la planète sont à découvrir un peu partout dans la ville, sans compter les galeries privées que l’on découvre à chaque coin de rue.

La ville offre des lieux d’exposition sublimes en profitant de ses richesses architecturales. Mais aussi des lieux décalés comme l’entrepôt du Prisunic !

Pour une première participation – attendue depuis des années- j’ai particulièrement apprécié :

  • la rétrospective Mary Ellen Mark, la première depuis la disparition de l’artiste en 2015,
  • Hans Sylvester rencontré « en vrai » dans son expo sur la pétanque et le jeu de boules en Provence
  • un moment avec Serge Assier, « self-made photograph », ami de René Char et Michel Butor et qui a photographié les célébrités du cinéma.
  • les très beaux tirages de la série « élévations » de Eric Bouvet, sur papier Awagami bamboo.

 

Calais : YUIMA NAKAZATO, une découverte surprenante

La Cité de la dentelle et de la mode de Calais présente la première exposition monographique consacrée au créateur de mode d’avant-garde japonais Yuima Nakazato.

Son travail, à la croisée de l’innovation, de la tradition et de la haute technologie, investit la voie d’une mode plus écologique. Entre l’inventivité de la haute couture et les savoir-faire séculaires japonais, sa vision poétique du vêtement est portée par une volonté de démocratiser la création sur mesure.

Yuima Nakazato, né en 1985 au Japon, est diplômé en 2008 de l’Accadémie Royale des Beaux-Arts d’Anvers. Distingué depuis ses débuts par de nombreux prix, Yuima Nakazato est le deuxième créateur japonais, après Hanae Mori, à intégrer la prestigieuse Paris Fashion Week.

Depuis 2016, les deux collections annuelles du créateur défilent en effet dans la catégorie membre invité haute couture. Yuima Nakazato imagine des pièces évolutives, durables et aptes à tisser un lien émotionnel unique avec les personnes qui les portent. Il s’appuie entre autre sur des techniques personnelles d’assemblages et sur les savoir-faire artisanaux d’Orient et d’Occident.

Une nouvelle semaine en Grèce

Rien de tel pour se ressourcer qu’un voyage en Grèce. Cette année c’est un périple sur les traces d’Alexandre le grand en Macédoine et Thessalie qui passait par les monastères des Météores, les tombes macédoniennes, et moultes églises byzantines.

Comme l’an dernier, j’ai eu envie d’une interprétation en noir et blanc, peut être parce que l’été, le ciel étant uniformément céruléen, les beaux nuages sont rares ! d’où l’album Black is the new blue II

La version in-extenso et en couleurs c’est ici : Album Photos couleurs