Deux Caps photo festival : c’est 230 photos XXL exposées en extérieur dans 8 communes du site des Deux Caps. A découvrir jusqu’au dimanche 5 novembre 2023.
De la couleur pour la Camargue de Thierry Vezon, des paysage d’Islande de Clément Coudeyre, d’Ecosse de Duncan Mac Arthur, ou scandinaves d’Olivier Jarry-Lacombre et Christian Delastre, en passant par les macareux de Laurent Echenoz ou la vision poétique de Nathalie Chanteau, ces 21 expositions photographiques vous entraîneront dans la lumière des paysages maritimes, la richesse de leur faune et de leur flore, et la magie de leurs images… (site https://www.lesdeuxcaps.fr/)
Cet été, ballade par Mons mais et pas par Vaux pour voir les expo de deux artistes et en prime un vaisseau spatial en cours d’atterrissage sur rails…
Jaume PLENSA « La part du sacré » jusqu’au 8 octobre 2023
Jaume Plensaest un sculpteur et graveur contemporain de renommée internationale né en 1955 à Barcelone. Ses sculptures monumentales ont cette particularité de dégager une énergie spirituelle particulière. « Selon une pensée inspirée du bouddhisme, quatre forces existent en nous, qui permettent de nous relier au monde. L’écoute, l’ancrage sur la terre, la respiration de l’air, la disponibilité à l’environnement. »
Une quinzaine de sculptures et installations sont répartis dans quatre sites de la ville, dont les bustes géants en plein air sur la grand place.
Thierry SUZAN « La beauté sauvera le monde » jusqu’au 29 octobre 2023
Le photographe Thierry Suzan collabore avec le magazine GEO depuis plusieurs années. Il a participé à la publication de nombreuses couvertures, hors-série, numéros collection et livres. Averti des blessures de la planète, le photographe partage l’esprit d’évasion du magazine ainsi que sa manière d’appréhender les peuples et les cultures, à travers la connaissance, la compréhension du réel et l’exigence de la pensée.
De son travail avec GEO est né « La beauté sauvera le monde », un ouvrage paru en 2017. A Mons, on peut voir un parcours d’exposition en plein air qui présente 60 clichés de sites exceptionnels des quatre coins du monde reconnus par l’UNESCO.
La (future) gare de Mons
Un Vaisseau à la Star Trek s’est posé sur les rails de la gare de Mons. La construction de cette gare dont le projet a commencé en 2006 s’apparente en effet à une saga… interminable.
La conception est de l’ingénieur et architecte Santiago Calatrava. C’est une gigantesque passerelle qui relie les anciens et les nouveaux quartiers de la ville. C’est beau ! On retrouve un mélange d’inspirations BD-futuriste, d’art nouveau et d’architecture métalliques du XIXème.
A deux pas de la place Clichy à Paris, le BAL est lieu indépendant d’exposition, d’édition, de réflexion et de pédagogie, dédiée à l’image contemporaine sous toutes ses formes. Il a été crée en 2010 par Raymond Depardon, dans une ancienne salle de bal…
Jusqu’au 24 septembre 2023, le BAL présente des œuvres du photographe belge Harry Gruyaert, pionnier de la photographie couleur en Europe, qui s’inscrit dans la lignée des grands coloristes américains des années 1970. Harry Gruyaert développe depuis plus de 40 ans une approche sensible et picturale, loin des enjeux du document chers aux grandes figures de magnum photos qu’il rejoint dès 1982. (voir l’article de ce blog)
l’Exposition « La part des choses » au BALprésente pour la première fois une large sélection de tirages d’époque Cibachrome, dessinant un parcours inédit dans l’œuvre de cette grande figure de la photographie contemporaine.
Le Cibachrome permettait de produire des tirages à partir de diapositives sur un support plastique et non papier, conférant, outre une stabilité et une durabilité excellentes, des couleurs claquantes et piquées. Pour le photographe amateur que j’étais, c’était aussi la possibilité de tirer ses photos couleur soi même avec des kits abordables. J’ai encore des tirages qui ont plus de 40 ans et qui n’ont pas bougé !
Le Quai de la Photo, centre d’art flottant dédié à la photographie contemporaine, est un nouveau lieu sur les berges de la Seine à Paris, situé en face de Bercy.
La première expo est consacrée à Martin Parr. (jusqu’au 23 septembre2023)
Avec « Life’s a beach », Martin Parr présente un travail débuté il y a une trentaine d’années sur les plages du monde entier. D’un oeil acéré et malicieux, il immortalise les vacanciers avec cynisme et dérision. Avec des gros plans insolites et des cadrages volontairement décalés, qui sont la signature de son styml il témoigne des particularités et bizarreries balnéaires de chacun.
Dans la banlieue d’Anvers, se trouve la ville de Lierre (*), connue pour sa Tour médiévale, dans laquelle un l’horloger, Louis Zimmer, fit installer en 1928 l’horloge du Centenaire pour célébrer les 100s ans de la Belgique (1830-1930).
Au pied de la Tour, dans le musée Louis Zimmer, se trouve L’Horloge astronomique (nommée également l’horloge merveilleuse) qui fut commandée par le roi Albert Ier pour l’Exposition universelle de Bruxelles en 1935. Elle est l’œuvre maîtresse de l’horloger de Lierre. Zimmer en reçu les félicitations notamment d’Albert Einstein. Cette horloge comporte entre autres le mouvement horloger mécanique le plus lent au monde : une révolution par 25 800 ans.
Lierre est également célèbre pour sa dentelle.
La dentelle lierroise est unique, car il ne s’agit pas de dentelle aux fuseaux, mais de broderie réalisée à la main sur un tulle tissé à la machine. Des points de chaînette en différentes épaisseurs de coton sont brodés au crochet sur le tulle tendu sur un cadre, ce qui produit des effets d’ombres.
Outre la dentelle, Lierre doit également sa renommée à l’art du perlage. De fines perles et des paillettes sont brodées sur le tulle à l’aide de points de chaînette pour la création de luxueux sacs à main et robes du soir.
Enfin le béguinage
Le béguinage de Lierre est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998.
Il s’agit d’un béguinage typique du XIIIe siècle qui rassemble 11 ruelles et 162 maisons. Les portes d’entrée des maisonnettes portent le nom d’un saint ou d’une scène biblique. Elles datent pour la plupart des XVIIe et XVIIIe siècles. Certaines présentent des avant-cours et des entrées typiques.
(*) Lierre en français, Lier en flamand. Et pour mettre tout le mode d’accord, les motifs symboliques de la dentelle reprennent les thèmes du lierre (les feuilles) et de la lyre (l’instrument d’Assurancetourix)