Une nouvelle semaine en Grèce

Rien de tel pour se ressourcer qu’un voyage en Grèce. Cette année c’est un périple sur les traces d’Alexandre le grand en Macédoine et Thessalie qui passait par les monastères des Météores, les tombes macédoniennes, et moultes églises byzantines.

Comme l’an dernier, j’ai eu envie d’une interprétation en noir et blanc, peut être parce que l’été, le ciel étant uniformément céruléen, les beaux nuages sont rares ! d’où l’album Black is the new blue II

La version in-extenso et en couleurs c’est ici : Album Photos couleurs

La Biennale de la Céramique de Steenwerck

Depuis 1999, tous les deux ans, cet évènement rassemble une quarantaine de potiers et de céramistes à Steenwerck. Commune également connue pour les confiseries de L’Atelier Des Lys et incarnant le décor du commissariat de la ville fictive de Saignac dans la série « Commissaire Magellan »…

L’occasion de découvrir l’artiste Thierry Luang Rath, véritable artiste de la dentelle de terre cuite…

L’occasion également de visiter le Musée de la Vie Rurale et ses sympathiques animateurs bénévoles.

Les photos ici

Rodin une renaissance moderne au BAM

Jusqu’au 18 août 2024, le Musée des Beaux-Arts de Mons (BAM) avec le soutien du Musée Rodin de Paris, consacre une exposition au sculpteur Auguste Rodin (1840-1917) et propose une relecture de son œuvre sous le prisme de la Belgique.

Découvertes des dessins, gravures et peintures mis ici en valeur, à coté des célèbres sculptures.

Photos de la sortie

Les fenêtres qui parlent Lille 2024

Durant 4 semaines et 5 week-ends, les artistes se sont emparés de plus de 1500 fenêtres, frontières de l’espace privé et de l’espace public !

Par les fenêtres, avec la complicité des habitants, les artistes se prêtent au jeu de la confrontation de leurs œuvres au regard des passants. Ils bouleversent le quotidien. Les rues deviennent alors des espaces à vivre collectivement…

Pour sa 23ème édition, du 16 mars au 14 avril 2024, les Fenêtres qui parlent ont investi 24 quartiers au coeur de 11 communes de la métropole lilloise. J’ai eu le plaisir d’y exposer 11 photos sur 4 fenêtres du quartier de Hellemmes. Merci à ces 4 habitants !

Quelques photos ICI , dont les 11 exposées

Autour de Gilbert Garcin : expo à Tourcoing

Gilbert Garcin est un artiste singulier. Il a prouvé qu’on pouvait devenir artiste talentueux après 60 ans. Ce photographe provençal était à la fois un jeune artiste et un homme âgé lorsqu’il s’engagea, par accident, dans la création photographique. Après une carrière d’entrepreneur dans la vente de luminaires, il eût l’idée… lumineuse de se lancer dans l’apprentissage de la photographie.

Il s’inscrivit donc dans un club-photo quelques mois après son départ en retrait. Il se prit de passion pour ce médium. Eprouvant le besoin d’améliorer sa technique, il participa en 1995, lors des Rencontres d’Arles, à un stage d’été, sous la direction de Pascal Dolémieux. Voila ce qui l’a lancé dans une aventure qui dura une trentaine d’années jusqu’à sa mort en 2020.

© Gilbert Garcin. L’envol d’Icare (d’après Léonard de Vinci)

Sous l’apparence de Mister G, inspiré par Monsieur Hulot de Tati, Gilbert Garcin parvient avec ses aphorismes visuels à nous faire voyager entre réalité et fiction.

Documentaire 10minutes produit par les Rencontres d’Arles en 2013

« MYTHO » expo de Robin Lopvet

Le Centre Régional de la Photographie Hauts de France (*) présente jusqu’au14 janvier 2024 les œuvres de Robin Lopvet. Un artiste plasticien, virtuose de Photoshop, qui en use, non pas pour tricher mais au contraire, pour montrer avec humour et décalage la fabrique de mythes cousus de fils blancs.

La première œuvre exposée est un détournement de Jérôme Bosch, c’est dire si on s’attend à croiser quelques monstres qui n’auraient pas dépareillé dans les meilleurs épisodes de Star Wars.

Il s’est rendu célèbre par son détournement d’images de petits chiens transformés en monstres « D.O.G.S » (Dangerous Objects Growing in the Sky). Ses images sont devenues virales

Made in Taiwan est une animation projetée, un empilement de photos prises lors d’un séjour à Taïwan, qui sont successivement déconstruites et reconstruites en montrant le montage photo en direct pour passer le sujet de l’une au fond de l’autre et ainsi de suite, comme pour un changement de décor à vue au Théâtre.

Un régal, dommage qu’il n’y ait pas plus d’œuvres exposées.

(*) Place des Nations 59282 Douchy les Mines

Anselm Kiefer, j’ai kifé

Au LaM jusqu’au 3 mars 2024.

Le LaM présente plus de cent-trente œuvres de Anselm Kiefer, artiste plasticien allemand reconnu internationalement pour ses pièces monumentales et son travail sur la mémoire européenne. Né à la fin de la guerre, il interroge dans son travail les démons du nazisme.

Il vit et travaille en France à Barjac et en région parisienne. 

Les œuvres témoignent de sa pratique de la photographie et de la question de la révélation de l’image, essentielles dans son œuvre. Un cocktail d’art brut et de photo !

J’ai particulièrement aimé les photos qui sortent de la baignoire (évoquant l’époque ou il utilisait sa baignoire comme cuve de révélateur). Et sa manière de faire cohabiter les extrêmes (le noir, le blanc ) tout en exprimant le passage de l’un à l’autre (comme les escaliers entre ciel et terre).

John Bulmer – Cité des électriciens à Bruay

Connue pour avoir servi de décor à « Bienvenue chez les Chtis », l’ancienne cité a été réhabilitée et transformée en en équipement culturel et touristique (ouverte en 2019).

Jusqu’au 3 décembre 2023, s’y tient l’expo « Coronation Street » des photos de John Bulmer.

En 1966, Godfrey Smith, Editeur du Sunday Time Magazine, envoie John Bulmer photographier le Bassin minier du Nord de la France. John Bulmer capture alors des dizaines d’images.

À travers une sélection de 29 tirages, c’est une chronique de la vie quotidienne des habitats des corons qui est racontée.

Ces images réveillent des souvenirs, j’avais l’âge du petit garçon à la tartine …

Le nom de la cité vient du nom des rues (Ampère, Branly, Edison, Faraday, Gramme, Laplace, Marconi, Faraday, Volta…)

Presqu’une histoire de famille (expo Mons en Bl.)

Presque une histoire de famille est un travail qui débute en 2019. A l’époque, les correspondances des photographes (Mylène Chevalier Despicht-Olivier et Thomas Despicht) prenaient la forme d’un jeu. Un dialogue mettait en parallèle leurs pratiques sous forme de polyptyques, sans plus d’idée que de faire ensemble.

Face à cet engouement, les photographes ont décidé de changer les règles du jeu. Ils ont ajouté des contraintes ou en ont retirées pour faire naître de nouvelles choses, un projet commun qui va au-delà de leurs pratiques personnelles.

L’exposition est l’occasion d’une monstration différente et correspondante à la configuration de la galerie : des tirages collés à même le mur, 2 formats. 22 polyptyques sont présentés. Ils ont été sélectionnés parmi 47 correspondances réalisées après la première exposition.

infos

instagram : https://www.instagram.com/p/CuFZVxRI3PD/

Jusqu’au 23 septembre 2023