Plus un jour sans un article ou un post sur la génération d’images par I.A.
Un danois vient d’inventer l’appareil qui « fait » des photos sans appareil, ni photo d’ailleurs (article numerama).
Après Midourney et Dalle-E qui ont popularisé la génération d’image par description textuelle, c’est Adobe qui a ajouté à Photoshop (version beta pour le moment) le « remplissage génératif ».
Comme à l’accoutumée chez Photoshop la dénomination en français des fonctions permet aux formateurs en ligne de s’assurer de beaux jours, mais à part ça, ça rend l’utilisation du « context-to-image » facile à ceux qui, comme moi, trouvent Discord rébarbatif (nécessaire pour Midjourney apparemment). Et surtout cela permet « d’augmenter » la réalité.
L’Intelligence Artificielle se développe-t-elle par crainte de manquer un jour de sa version naturelle ?
J’ai donc voulu tester. Il y a un coté ludique, comme de barbouiller -façon la tête à Toto- les portraits des affiches électorales. Le plus long est de trouver la description en anglais qui fonctionnera le mieux. C’est loin de marcher à tous les coups. Par exemple les mains et les pieds sont très mal traités. Mais sur les images proposés, il y toujours une réponse intéressante.
Alors pour ou contre ? Laisser moi terminer par un petit conte…
Le Maître de Tauchope, grand influenceur sur Youtube, lui demanda d’aller rechercher les meilleurs logiciels pour réaliser un album de photo de ses vacances. Tauchope ne ramena que des context-to-image IA generated en guise de paysage, de portraits de de photos de rue. Ce qui, au début, régala les followers, finit par les dégoûter et le maître de demander à Tauchope de s’expliquer sur les raisons d’un album à base de traitement unique. « L’IA est la meilleure des choses se justifia-t-il. C’est le moyen le plus rapide de rendre une image agréable, de raconter une histoire et de susciter une émotion, la clé de la réussite artistique, avec elle on règne dans les assemblées … La machine est le meilleur ami de l’homme».
En préparation d’un second album et espérant sans doute que Tauchope ferait preuve de plus d’originalité, le maître lui demanda de lui ramener les pires des logiciels de traitements d’images pour créer un album trash. Tauchope s’exécuta en ne ramenant là encore que des context-to-image IA generated et d’expliquer à son maître qu’il n’y a pas pire chose car «mère de tous les mensonges et source de toutes les impostures… Elle finira d’ailleurs par remplacer l’homme».
(toute ressemblance avec le récit d’un écrivain grec n’est pas fortuite du tout)